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Comment Créer votre Entreprise en 2024 : Le Parcours Simplifié pour SARL, EURL, et SAS

Comment Créer votre Entreprise en 2024 : Le Parcours Simplifié pour SARL, EURL, et SAS

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Entreprendre la création de sa propre entreprise est un chemin ambitieux qui marque le début d’une aventure entrepreneuriale pleine de promesses mais également jalonnée de défis. Que ce soit pour concrétiser une passion, exploiter une niche de marché innovante, ou simplement pour devenir son propre patron, les motivations derrière ce choix sont aussi diverses que variées. Néanmoins, naviguer dans le labyrinthe des procédures administratives, choisir la structure juridique adaptée, et poser les fondations solides pour son entreprise exigent une préparation minutieuse et une compréhension claire des étapes à suivre. La création d’une entreprise, qu’il s’agisse d’une SARL, EURL, SAS ou tout autre forme juridique, nécessite un parcours structuré et une connaissance approfondie du processus entrepreneurial. Cet article se propose de vous guider à travers les six étapes cruciales pour transformer votre idée en une entreprise florissante, en mettant un accent particulier sur les spécificités de la création d’une SARL, EURL, SAS, parmi d’autres formes juridiques. Suivez ces conseils étape par étape pour vous assurer que votre transition vers le statut d’entrepreneur se fasse avec succès et en toute sérénité.

1 – Choix de la forme juridique

Choisir la bonne structure pour votre entreprise peut s’avérer complexe devant la variété des options : EURL, SARL, SELARL, SCI, SASU, SA, SAS, qu’elles soient commerciales ou unipersonnelles. La première étape consiste à se documenter exhaustivement sur les avantages et les inconvénients de chaque option. Il est toujours possible d’ajuster ce choix à mesure que votre entreprise évolue.

Pour une association sans besoin d’investissement initial conséquent, la Société à Responsabilité Limitée (SARL) est souvent la meilleure option. La SARL familiale est préférable pour une association entre membres d’une même famille. Pour des projets nécessitant des investissements importants, envisagez la Société Anonyme (SA) ou la Société par Actions Simplifiée (SAS).

Pour un projet individuel, privilégiez les structures suivantes :

  • Entreprise individuelle (EI);
  • Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée (EURL);
  • Société Anonyme à Responsabilité Limitée Unipersonnelle (SARLU);
  • Société par Actions Simplifiées Unipersonnelle (SASU).

Consulter un conseiller est vivement recommandé avant de faire un choix. Le site de l’AFE est une ressource précieuse, tout comme les conseils prodigués par la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) de votre département.

2 : Rédaction des statuts

Après avoir constitué votre capital et défini l’objet de votre entreprise, vient le moment de rédiger les statuts. Cette phase est déterminante pour l’avenir de l’entreprise, son fonctionnement et la prévention des problèmes de gestion. L’accompagnement par un professionnel est conseillé pour adapter les statuts aux spécificités de votre société. Le site de l’AFE propose de nombreux modèles à personnaliser. Une consultation avec un juriste de la CCI peut également s’avérer utile, notamment pour l’établissement d’un pacte d’associés prévenant d’éventuels conflits.

3 : Ouverture d’un compte bancaire professionnel

L’étape suivante consiste à ouvrir un compte bancaire au nom de votre entreprise. Cela permet de déposer votre capital et d’obtenir l’attestation de dépôt, indispensable pour valider vos statuts. Lors de votre rendez-vous bancaire, munissez-vous du projet de statuts. Votre conseiller détaillera les documents requis pour cette ouverture. Suite à cela, vous recevrez l’attestation de dépôt de capital, clé de l’approbation des statuts.

4 : Validation des statuts

Une fois l’attestation en main, généralement délivrée sous 48 heures, vous devrez signer vos statuts. Cette signature, effectuée en quatre exemplaires et postérieurement à la date de l’attestation de dépôt, implique également la signature des associés dans le cadre d’une SARL ou d’une SAS. La date d’ouverture officielle de l’entreprise doit être mentionnée sur ces documents.

Après signature, présentez-vous au service des impôts des entreprises de votre zone pour faire approuver les statuts. Les services fiscaux valideront et tamponneront les quatre exemplaires, en conservant un pour leurs dossiers.

5 : Publication de l’annonce légale

Il est nécessaire de publier une annonce légale, acte fondateur de votre société. Cette annonce doit inclure :

  • La date de création de l’entreprise, comme indiqué dans les statuts ;
  • La dénomination sociale et éventuellement le sigle ;
  • La forme juridique (EI, EURL, SARL…) ;
  • Le montant du capital social ;
  • L’adresse du siège social ;
  • L’objet de l’entreprise ;
  • La durée prévue de l’entreprise ;
  • Les noms, prénoms et coordonnées des dirigeants et des associés ayant un pouvoir décisionnel et d’engagement vis-à-vis des tiers ;
  • Le numéro d’inscription au Registre du Commerce et des Sociétés.

La publication peut s’effectuer en ligne sur des sites reconnus comme Le Parisien Annonces Légales, L’Itinérant, Les Affiches Parisiennes ou Les Petites Affiches. Le coût varie selon la longueur de l’annonce, entre environ 130 et 160€. Il est conseillé de choisir directement un journal officiel pour éviter les intermédiaires, qui ajoutent leurs commissions.

6 : Le Centre de Formalités des Entreprises (CFE)

Avec tous vos documents en main, incluant les statuts, l’attestation de dépôt et celle de l’annonce légale, la dernière étape est le dépôt de votre dossier de création d’entreprise au CFE, lié aux URSSAF. Cette procédure est rapide : un seul formulaire est nécessaire pour l’immatriculation. Bien que je me sois personnellement rendu au CFE pour chaque étape, la démarche peut aussi se faire en ligne sur le site des formalités des entreprises.

Finalisation de la création de l’entreprise

Il ne vous reste plus qu’à attendre quelques jours pour que l’immatriculation de votre entreprise devienne officielle. Généralement, 2 à 3 jours après votre visite au CFE suffisent pour recevoir le numéro d’immatriculation. Ce numéro est indispensable pour démarrer vos activités en toute légalité. Notez bien que ce numéro seul ne suffit pas pour ouvrir un compte bancaire professionnel définitif. Il vous faudra attendre de recevoir votre extrait Kbis.

Pour conclure

Lancer une entreprise est une aventure complexe. Malgré une simplification des démarches administratives, certains aspects peuvent s’avérer difficiles. Il est toujours judicieux de solliciter l’avis de professionnels. S’informer sur internet est utile, mais rien ne remplace le conseil direct. Prenez le temps de rencontrer des experts. Cela peut être l’occasion de tisser un réseau précieux pour votre projet et de rassembler toutes les informations nécessaires à sa réussite.

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